Poème Aurél

(Poème sans titre) :

Qui aime beaucoup
Grande est sa tristesse
Lorsque son aimée
Est enlevée par un autre

Il doit chercher
Si son cœur le lui dit
A la retrouver
Même s’il doit le payer de sa vie

Si pour la retrouver
Épée et lance il doit user
Dieu lui pardonnera
S’il le fait pour elle

Grande sera sa joie
Quand il la reverra
Avec elle pour toujours vivra…)

Le jeune loup :



Comme le jeune premier qu’il est en entrant dans le circuit, il veut devenir le meilleur bien trop tôt.
Dès qu’il le peut, il défie les meilleurs.
Bien sûr au début, il ne parvient pas à prendre leurs places.
Mais à chaque fois, il se relève pour mieux boxer.
Un jour pourtant il y parvient.
Depuis lors il ne cherche qu’à rester au plus haut niveau.
Comme tout chef, il ne veut qu’une chose rester au pouvoir.
Il doit sans cesse mettre K.O. les jeunes qui comme lui, avant, combattent le chef.
Mais un jour, un homme plus jeune, plus fort, plus vif et plus agile que lui le domine.
Et lors du dernier round, il mord la poussière.
Alors, il sort par la porte de derrière.
Là, il se retrouve seul dans la jungle urbaine ou plusieurs danger le menace.
Il comprend alors qu’il doit se retirer et chercher un endroit pour son dernier sommeil.
Sommeil du vieux loup qu’il est…

Playmobile :

Avec son corps athlétique et sa pose de playboy
Avec son crâne vide et dont l’intelligence n’est pas le premier attribut
Il n’a rien de plus que nous
Pourtant les jeunes l’acclament
Il ne peut se mouvoir sans notre aide
Pourtant les enfants l’adorent
Ses confrères lui ressemblent comme deux gouttes d’eau
Seuls leurs habits les différencient
Ils sont tous pareils

Tel un clown nous narguant avec son sourire angélique
Tel un pantin mal graissé il ne peut bouger ses articulations
Sans nous il n’est rien, il n’a pas d’identité
Pourtant le playmobil se dresse de toute sa hauteur …

Le sandwich au jambon : (c’est bon)

Entrant dans la cuisine, pleins d’odeurs de fruits sucrés, de liqueurs alcoolisées…vous attrapent et vous donnent l’envie de casser la croûte.
Alors on se dirige simplement vers le frigo. Endroit saint, reliquaires des gastronomes. Alors on pense au sandwich… pour quoi pas… ça peut être très fin un sandwich. Celui qui n’a qu’un peu de beurre en tartine et deux tranches de pains ou celui ou se côtoient le jambon du pays, le fromage odorant et la salade… (Un sandwich n’est-ce pas plus fin que les burgers du roi du hamburgers ou de chez le fils de Donald) Mais mon préféré c’est le traditionnel jambon beurre. D’abord le croquant de la baquette lorsqu‘on la croque en deux. Puis le clissant du couteau sur la mie alors qu’on étale le beurre. Après la sélection. Une ou deux voir trois tranches de jambon. Cuit, fumée, salé. Le choix est vaste.
Mais le meilleur c’est lorsque le tout rentre dans la bouche et qu’on savoure la première bouchée.

La soupe chinoise : (c'est moins bon)

Que mange t’on ?
De la soupe aux légumes chinois.

Ah. Des signaux d’alarmes arrivent au cerveau en même temps que des images d’intoxication alimentaires, de choses peu ragoûtantes sortantes de notre bouche lorsqu’on est malade ou de monstres informes et multicolores. Alors on se prépare psychologiquement au supplice comme les anciens détenues que l’on allait pendre lorsqu’ils étaient sur la petite charrette qui les emmenaient à l’office du bourreau.
On se demande ce qui va nous arriver. Va-t-on survivre ? Lorsque notre l’assiette est encore vide, on se dit que l’on peut encore partir en courant vers notre chambre.
Mais lorsque l’assiette est pleine alors tous les endroits où on aurait peu partir défilent devant nos yeux et on ne peut que se lamenter sur notre triste sort.

Pensées d’un Kamikaze :


Après les éternels photos, qui resteront plus longtemps dans les mémoires que les personnes en elles-mêmes, il monta dans son cockpit. Lorsqu’il fut parfaitement harnaché, il ne pensa plus qu’à une chose… sa mission. Mais lorsqu’il sera dans les domaines des Dieux peut être qu’il ne pensera plus que cette mission était une très bonne idée. Le reste de ses camarades, de fiers gaillards dont il connaît le nom et les qualités…mais aussi les défauts, depuis plus de six mois, étaient ses amis. Ils le restauraient pour l’éternité.
Allaient-ils tous aller au paradis ou bien en enfer ? L’Empire avait-il raison ? Allait-il gagner ? Est-ce la bonne voix ? Tant de questions qu’il se pose juste avant le départ.
Depuis quelques temps déjà, il savait qu’ils ne gagneront pas la guerre…bien au contraire. L’Empereur ni était pour rien. Mais par contre le premier parmi le ministre, lui, avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à se reprocher.
Les moteurs tournaient à pleins régimes. Ils partirent dans un vrombissement assourdissant. Les premiers mètres furent comme les autres.
Puis ils prirent de la hauteur. Alors seulement il comprit son erreur. Lors qu’il découvrit le soleil, cet astre ardant, tel une brise chaude sur sa peau, qui pontait son long nez rouge, derrière les monts encore brumeux du matin, il comprit…
Pourquoi sacrifier sa vie pour une cause perdue…d’avance ? Pourquoi mourir lorsque l’on peut vivre ? Pourquoi ne pas partir. Fuir au long jusqu’à ce que son moteur s’arête… ?

Non ! Non il ne s’enfuirait pas. Il ne faiblirait pas. Si il faut partir alors autant le faire en grande pompe. Il ne faillerait pas à sa mission. Il ne déshonorerait pas sa famille, son clan ses parents. Qu’est-ce qui était plus grave mourir ou manquer à sa mission ? Manquer à sa mission… ou mourir ? Sa famille serait déshonorée. Leur maison détruite. L’Empire ou la vie ?
Est-ce à lui de choisir ? Le choix ne l’avait t’il pas fait en entrant dans l’armée ?

Il décida de finir sa mission. Il volait dans des cieux bleus, au-dessus des nuages. Etait-il déjà dans le domaine des Dieux. Peut être qu’il était déjà au Nirvana…Qui pouvait savoir.

Le silence radio tomba mais avec lui l’ordre d’attaque. Il sera le dernier à s’élancer sur le monstre de métal avec son petit engin. Etait-il un moustique qui s’attaque à un humain. Personne ne le saura. Il sera le dernier. Il verra ses camarades se lancer à l’assaut du monstre. Il les verra mourir …Mais pourquoi ? Pour avoir le privilège de mourir à son tour…Il s’en saurait passer. Il entendit les hurlements dans ses écouteurs. Puis de longues explosions. A son tour. A lui de prouver qu’il était digne de son clan. Il fit un dernier looping. Dernier salut à une foule invisible. Puis il partit en piquée vers son objectif, Le NEVADE, porte-avion américain…

la vache, trop bon les pensées d'un kamikaze !!!
ah et le playmobile est grand aussi
en fait, ils sont tous grands, mais les deux ci-dessus sont mes préferés

C'est incroyable les idées géniales et originales qui vous viennent...

le playmobile grandiose!!

les idées j'en ai des tas...mais je peux pas toutes les mettre en poèmes...

TOP le Kamikaze