Jessica poèmes groupe 2

Pastiche Louise Labé


L’heure de mon départ arrivera
Je me souviendrai de toi mon ami
Je me tournerai une dernière fois
Sur ce que tu fit de moi et ma vie

Dans mon cœur tu as craché ton venin
La lumière du bonheur il a éteint
Laissant derrière lui vide et ennui
Et détruisant mon cœur et mon esprit

Je me tournerai et je te verrai
Regardant tes yeux je verrai l’amour
De ma douleur je me rappellerai

Je partirais la tristesse avec moi
Des larmes sur mes joues coulant toujours
Faisant déborder le lit de la Broye

Vraiment bien

Merci beaucoooouuuuup

Super poème !!! Rien à redire... c'est tout... ( Jess = a coté de moi elle m'oblige.... mais elle me coupe aussi l'inspiration... ToT)

Pastiche de Delerme Jessica Rochat



Après cette journée fatigante et laborieuse. On rentre chez nous.
On enfile la clé dans la serrure et la porte s’ouvre. On entre dans cette espace familier, le chien qui accoure vers nous pour nous saluer. On enlève nos vestes, nos chaussures, on se sent à l’aise. On monte les escaliers, on se précipite sur cette porte, cette ouverture à notre univers.
On baisse la poignée et on y est. Ces murs remplis de bons moments nous envahissent de bonheur accompagnant un grand sourire. On se jette dans notre lit au duvet si soyeux dans lequel des moments si intenses refont surface. On regarde pas la fenêtre on voit le monde et on se sent en sécurité. On regarde les photos aux sourires amicaux de ses êtres merveilleux qu’on aime tant. Notre regarde dévie et on voit ce miroir. On se voit dedans mais à vrai dire
On n’est plus attiré par les moulures dorées, travaillées et magnifiques que par ce qui s’y reflète. Au dessus de notre tête est pendu ce lustre. Cette lumière qui nous envahit. Au plafond y est dessiné ses formes tant recherchées. Et voilà on est dans notre univers où est retranscrit notre vie. On se sent chez soi, dans cette pièce chaleureuse remplie d’un tas de beaux souvenirs.

Pastiche de Michaux

Mon Amour


Je te hais

Je te hais lorsque tu oublies que j’existe, quand tu ne viens pas me voir parce que ton vélo est sois-disant cassé ; je te brûle.

Je te hais quand tu pètes, rotes, déverses ta merde dans les W.C, enlèves tes chaussures, cette odeur qui exhale ; je t’immole.

Je te hais, ces histoires que tu racontes encore et encore, dont je connais les mille et une versions ; je te crucifie.

Je te hais, toi et tes façons de te justifier, de dire que tu as raison lorsque on sait les deux que tu as tort ; je t’étrangle.

Je te hais, toi et tes rires moqueurs, toi qui pourtant ne devrait pas te permettre de te moquer ; je te carbonise.

Je te hais pour tes crises, tes larmes parce que tout n’est pas comme tu veux ; je te pisse dessus.

Je te hais pour les façons que tu mets en avant pour me manipuler, tes mensonges peu plausibles, ta conviction à défendre tes fausses opinions ; je te démoli.

Je te hais de ne pas m’aider à résoudre les problèmes, pour ces regards complices échangés dans la rue, qui me laisse de côté, moi qui connaît pourtant la vérité ; je te brise le cul.

Je te hais pour ce que tu es, pour ma faiblesse, parce que seule je ne vais pas loin ; j’appelle à la haine, au meurtre, au viol, à la tuerie, au massacre, à la rage.

Je te hais parce que tellement je t’aime…….je te hais.
Je te hais, laisse-moi t’embrasser toi que j’aime.

Pastiche de Ponge

Un Tableau

Quand on voit ces magnifiques tableaux, on voudrait que notre vie soit aussi belle qu’eux .
On voudrait être peintre et peindre le plus parfait des tableau. L’œuvre de notre vie.
On lui mettrait des couleurs joviales afin qu’elle brille dans toute sa splendeur.
On ne cesserait de l’améliorer mais sans savoir pour autant le résultat.
Après tout on ne sait pas ce que nous réserve la vie.
La seule chose qu’on sait de l’avenir c’est qu’il existe.
Ce tableau aurait des défauts certes mais aussi des qualités tout comme son créateur.
Un tableau peut être raté, dans ce cas on essaie de le reprendre en ne reproduisant pas les mêmes erreurs. Malheureusement on y verra des traces. Un tableau peut aussi ne pas être terminé, ce que je ne souhaite a aucun artiste.
Lorsque notre tableau est fini tout s’achève et l’on part…et qui sait peut-être on s’en va en refaire un autre, un mieux…
Vivre est un art et rares en sont les artistes.

Le visage de l’érotisme


Un beau visage aux lèvres pulpeuses qui donne envie de toucher, d’embrasser. Des dents blanches, fraîches, alignées telles des marins en garde à vue attendant la venue d’une lame de fond qui les submergera d’écumes. Une langue ferme et douce à la fois qui sait se faire si caressante, aux milliards de papilles gustatives si sensibles qui s’excitent au gré de la saveur sucrée et salée. Une odeur qui sent bon et qui nous plonge dans de fabuleux fantasmes. Une voix douce, calme et belle qui nous emporte au septième ciel.
Le parfait visage de l’érotisme aurait bien sûr un nez colossal et des yeux ronds assez imposant. Un visage qui aurait la même particularité que celui de Pinocchio : un nez qui s’allonge.